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Juliana N’gotta, première femme chef d’huilerie de Côte d’Ivoire


Comme hier, Palmafrique héritait de la première usine de production d’huile de palme de Côte d’Ivoire, l’entreprise continue d’écrire cette histoire à travers ses hommes et ses femmes qui font la fierté de l’entreprise.

Quand le chef met la main à la pâte.Du haut de son mètre 60, on la prendrait aisément pour une jeune fille perdue entre les grosses machines de l’huilerie qui vrombissent autour d’elle. Ne vous y trompez pas, la dame qui avance est bien dans son univers et celui-ci n’a pas de secret pour elle.

Celle qui s’approche, sanglée de son casque de sécurité, fait parti des femmes qui sont entrées dans le panthéon de l’histoire de la Côte d’Ivoire, pour avoir été des pionnières dans leurs secteurs d’activités.

Juliana N’gotta est la première femme Chef d’huilerie en Côte d’Ivoire. Une fierté pour Palmafrique mais également pour cette fille de cheminot amoureuse des machines !

Son Parcours

Née à Bouaké, Juliana grandit à la cité RAN (Régie Abidjan-Niger). Un univers déjà fait de machines, qui bien plus tard, influencera ses choix. Après l’EPP (Ecole Primaire Publique) RAN, elle entre au Lycée Moderne de Jeunes Filles de Bouaké, où elle décroche son BEPC (Brevet d’Etudes de Premier Cycle).

Orientée au Lycée technique, elle obtient un Baccalauréat F3 (électrotechnique) et l’INP-HB (Institut National Polytechnique – Houphouët Boigny) de Yamoussoukro lui ouvre ses portes. Ses trois premières années d’études y sont sanctionnées par un DUT (Diplôme Universitaire Technique) en maintenance électromécanique. Par le biais d’un concours interne, elle décroche, par la suite, un diplôme d’ingénieur de conception en mécanisme et automatisme industrielle.

Elle entre à Palmafrique le 2 janvier 2013 en qualité de Chef d’entretien. Son amour pour le travail et la qualité de son rendement sont reconnus par la Direction qui décide de la nommer Chef d’huilerie en Octobre 2013.

Son quotidien

Juliana N'Gotta, chef d'huilerie d'Andéguédédou

Ses journées, Juliana  les commence généralement autour de 7 Heure par un tour de l’huilerie. Il est vrai qu’elle évolue dans des tâches plus administratives en temps que chef d’huilerie mais le volet technique demeure important dans ses fonctions. Elle tient à s’assurer au réveil que l’usine fonctionne correctement : quantité de régimes, état des machines, réserve d’huile…tout est inspecté !

Son arme pour mener à bien ses missions, c’est la culture d’une atmosphère de famille dans son unité de production. Faire comprendre que tout le monde est engagé dans le même combat qui est celui de la croissance de l’entreprise. Dans cette logique, elle est toujours à l’écoute de ses collaborateurs, leur serre la main les matins, s’informe sur leur vie, leurs difficultés au travail et conseille quand il faut.

Les ordres n’existent pas dans son modèle de gestion. Elle souligne qu’elle donne des consignes dans un esprit participatif afin que chaque employé de son huilerie se sente respecté, considéré. Quand on passe toutes ses journées devant son écran, dans les ateliers et l’huilerie, peut-on avoir du temps pour les loisirs et la famille ?

Pour Juliana, il y aura toujours du temps pour sa passion préférée, la lecture. Une sortie ou une réception entre amis, pas souvent hélas! Sa vie ne se résumant pas qu’au cambouis des pièces de moteurs, Juliana trouve des moments (comme toutes femmes d’ailleurs) pour penser aux sacs à main, aux chaussures et aux belles coiffures. Comme quoi une vie dans une huilerie ne tue en rien la féminité de notre amazone.