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APOC 2013 : Mission réussie pour l’AIPH


APOC

Le Premier Congrès Africain de l’Huile de Palme (APOC) avait pour mission de taire toutes les spéculations sur ce produit, et surtout montrer que sa culture respectait non seulement les normes de protection de l’environnement, mais s’inscrivait dans une démarche citoyenne.

La quasi-totalité des entreprises présentes à l’APOC, ont développé un réel projet social pour les populations autour des sites de production. Les populations riveraines aux plantations et unités de transformations agro-industrielles sont les premières bénéficiaires de ce volet humain de la palme-culture. Des écoles et centres de santé ont été construits non seulement pour les travailleurs et leurs familles, mais aussi pour les populations.

A cela, s’ajoutent des campagnes de vaccination, de distribution de vivres et médicaments, sans oublier des micro-projets d’accès à l’eau potable et à l’électricité dans certains pays. Selon Christophe Koreki, le Président de l’AIPH (Association Interprofessionnelle de l’Huile de Palme), les procédés modernes de transformation des régimes de palme et de production d’huile de palme brute et raffinée sont respectueux de l’environnement.

L’APOC a été une plateforme pour le rappeler, grâce aux démonstrations d’experts sur le processus de méthanisation en cuve ou par lagune artificielle. A cela s’ajoute la production d’électricité par biomasse, à travers la récupération les déchets et rejets des régimes. Ces procédés inscrivent la chaîne de production de l’huile de palme dans un modèle d’économie durable.

Pour la Côte d’Ivoire, l’APOC fait partie des évènements qui contribuent à redorer l’image du pays et à faire d’Abidjan une destination incontournable pour réunir l’Afrique et le Monde. En effet, plus d’une centaine de participants, d’experts et de chercheurs venus de 26 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie ont assisté à l’évènement.

Nombreux sont ceux qui découvraient la Côte d’Ivoire dont ils avaient seulement entendu parler comme premier producteur mondial de cacao, et surtout de pays défiguré par une meurtrière crise post-électorale. Pour les producteurs Ivoiriens, dont certains n’ont jamais pu bénéficier de l’appui d’experts étrangers parce que trop chers, l’APOC a été l’espace de rencontres et d’échanges humains ayant permis d’apprendre d’autres techniques agricoles.